"Pour toi, / Je tisserai des nuages / Pour t'y blottir les jours où tu auras le cafard. / Je capturerai le soleil / Pour illuminer tes journées. / Je collectionnerai les fleurs / Pour parfumer tous tes secrets." Adressé avec douceur à l'enfant, ce poème tissé de belles métaphores se découpe en deux ou trois vers très brefs par double page, laissant ainsi toute la place aux crayonnés pétris d'imaginaire où un garçon haut comme trois pommes interagit avec de grandes mains blanches. Celles-ci représentent de ce fait le parent qui, avec tendresse, tricote des chaussons, apprivoise des abeilles, combat les cauchemars et invente des histoires folles jusqu'à ce que son petit soit un jour en mesure de piloter ses propres rêves. Il lui dit qu'il l'encouragera alors à partir, même si cela créera un vide dans sa vie, puisqu'il l'aime. [SDM]